Un pouf a été conçu avec plus de 10 000 masques COVID-19 usagés : une idée déco originale et insolite pour dénoncer
Un artiste a ramassé 10 000 masques chirurgicaux usagés dans les rues de sa commune de Pelgine Varsugana en Italie afin de fabriquer un pouf composé uniquement de ces masques et dénoncer la pollution que cela engendre.
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Un pouf original et insolite
Plus de 10 000 masques jetables usagés récoltés dans la rue par l’artiste italien Tobia Zambotti. Tout d’abord, ils ont été désinfectés puis placé dans du PVC transparent recyclable. L’artiste explique sur son site que la forme du pouf est irrégulière afin de mettre en avant les couleurs blanches et bleues “glaciales” des masques chirurgicaux qui rappellent celles d’un iceberg, symbole du réchauffement climatique.
Depuis le début de l’année 2020, le monde entier fait face à une pandémie de coronavirus, COVID-19. De nombreux pays et villes ont instauré des couvres-feu, confinements et contrôles aux frontières pour tenter d’enrayer la pandémie. Plusieurs vaccins ont été développés et mis en service en 2021 afin de ralentir sa progression. Cette pandémie aura dégradé les conditions de vie de millions de personnes, y compris en France.
Des masques chirurgicaux jetés dans la rue
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé au grand public de porter des masques afin de limiter la propagation du virus. En outre, il existe une multitude de types de masques dont ceux en tissus que l’on peut garder plus longtemps ou encore les masques chirurgicaux qui ne peuvent être utilisés qu’une fois.
Ce sont ces masques chirurgicaux à usage unique et composé de plastique qui génèrent une forte pollution. En effet, ces derniers doivent être jetés immédiatement après utilisation car une fois humide, ils deviennent inefficaces. Or, la France interdit le recyclage de tous déchets médicaux. Bien que s’ils sont jetés dans une poubelle, ils contribuent au réchauffement climatique parce qu’ils sont incinérés. S’ils ne sont pas dans nos poubelles, ils polluent nos rues.
Par conséquent, l’artiste a décidé ce lancer ce projet afin de sensibiliser sur cette pollution “de manière créative“. Ainsi, il souhaite inciter les habitants à ramasser les masques jetables qu’ils voient dans les rues.